Tu as identifié une croyance limitante (ou plusieurs) qui te bouffe la vie… Mais tu ne sais pas vraiment comment la transformer en nouvelle croyance aidante, bénéfique pour toi ?
Je te partage ici ma méthode efficace pour aller travailler toi-même sur ton INCONSCIENT, et t’aider à apprivoiser tes pensées qui tournent en boucle… Objectif : implanter de nouvelles pensées qui vont t’aider à avancer vers tes projets de cœur ! ❤️
Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?
Une croyance limitante, c’est une croyance inconsciente qui influence négativement ta vie.
Cette croyance, tu l’as acquise à cause d’une accumulation d’événements, ou des valeurs que tes parents t’ont transmises, mais qui aujourd’hui en tant qu’adulte ne te sont pas bénéfiques.
A partir du moment où tu identifies quelles sont tes croyances limitantes, cela te permet de travailler dessus pour t’en libérer, et les transformer en nouvelles croyances qui vont influencer POSITIVEMENT ta vie. Des nouvelles croyances qui vont t’aider à avancer sur ton chemin, vers la nouvelle version de toi, celle vers laquelle tu tends 🌟
C’est un travail que je fais régulièrement dans le cadre de mon accompagnement OSE BRILLER sur 1 mois : aller identifier tes croyances limitantes qui t’autosabotent, pour les libérer, et en implanter des nouvelles croyances plus justes pour toi. 💖
Exemples de croyances limitantes
Une croyance limitante peut être par exemple :
« Je ne suis pas digne d’être aimé(e) »
« Les hommes finissent toujours par m’abandonner »
« Je ne peux pas réussir parce que je n’ai pas d’expérience / de diplôme ».
C’est comme si tu avais un petit diable sur ton épaule qui te répétait en boucle ces phrases, ce qui t’empêche d’y croire et d’agir :
« Mais non regarde ta nouvelle relation, elle ne va pas fonctionner, car tu sais que personne ne peut t’aimer. »
Ou « N’essaie même pas avec ton opération commerciale : ça ne va pas marcher. Pourquoi ? Beh parce que tu n’as pas de diplôme pardi ! »
Les 3 règles pour formuler efficacement une nouvelle croyance aidante
Une croyance positive doit respecter ces 3 critères :
- Avoir une tournure positive, sans négation. => Par exemple, on évite une tournure comme « je NE suis PAS rejeté(e) » parce que le cerveau ne retient pas la négation. Il retient dans ce cas « je suis rejeté(e) ». Transformer donc en « Je suis aimé(e) ».
- Utiliser uniquement le pronom « JE », et non le « on » par exemple.
- Formuler au présent, et non au futur.
Comment faire en sorte que ton cerveau y CROIT
On ne va pas transformer la croyance limitante « je ne suis pas digne d’être aimé(e) » forcément directement en « je suis digne d’être aimé(e) ».
Car en fonction de là où tu en es sur ton chemin, de ton travail sur toi, ton cerveau risque de beuguer, de ne pas y croire (et même il va te rigoler au nez^^).
Pourquoi ? Car le changement est trop drastique. Il va dans ce cas-là te falloir trouver un « hack » pour ton cerveau, pour trouver une formulation qui lui paraît envisageable.
Accepte aussi que ça puisse ne pas prendre du premier coup, c’est normal. Il faut parfois de nombreuses répétitions avant que ce soit pleinement intégré, en fonction de ce que tu as vécu.
Si par exemple ta mère t’a dévalorisé(e) pendant une vingtaine d’années, c’est NORMAL que ce n’est pas juste en te disant « J’ai de la valeur en tant qu’être humain » que tout va changer pour toi. Il va te falloir du temps et de la répétition.
Croyance limitante : « pourquoi c’est faux ? »
Une fois que tu as identifié une croyance limitante, je t’invite à la noter sur une feuille ou dans ton carnet préféré, puis note en-dessous « pourquoi c’est faux ».
Par exemple : « je ne suis pas digne d’être aimé(e) » => pourquoi c’est faux ?
« C’est faux parce que même si ma mère m’a fait croire que j’étais nulle pendant 20 ans, je sais que ce n’est pas la vérité absolue. C’est sa réalité à elle, qui lui appartient. Et en tant qu’adulte, je suis responsable de mes propres besoins, et c’est à moi de prendre soin de ma propre sécurité affective… »
L’exercice ici est d’aller prendre conscience qu’il y a une partie CONFIANTE à l’intérieur de toi, et qu’à ce moment-là tu dois lui donner les rênes. Car son rôle, c’est d’aller donner des contre-arguments à ta partie SABOTANTE, NEGATIVE.
C’est comme si tu avais un débat à l’intérieur de ta tête. Et c’est la partie CONFIANTE qui doit gagner, pour te libérer de la croyance limitante ❤️🔥
Autre exemple : « Je ne peux pas réussir parce que je n’ai pas d’expérience / de diplôme » => pourquoi c’est faux ?
« C’est faux car il y a pleins d’exemples autour de moi qui montrent qu’on peut réussir et faire de grande chose SANS DIPLOME. »
Dans le cas de cette croyance, je t’invite aussi à te poser cette question : quelle est la REUSSITE pour toi ? Quel est ton propre modèle de réussite ?
Car il y a le modèle de réussite que la société nous renvoie (job de cadre à responsabilités, bien payé, mariage avec enfants, propriétaire d’une maison etc.), et il y a TON modèle de réussite à toi, celui qui te correspond si tu te détaches de ce que tu penses qu’on attend de toi 😉
Comment créer une croyance aidante
Si on revient sur notre exemple « je ne suis pas digne d’être aimé(e) », vois où tu en es aujourd’hui par rapport à cette croyance.
Il est possible que tu sois à l’aise directement avec la phrase « Je suis digne d’être aimé(e) ».
Mais si ce n’est pas le cas, il va te falloir une phrase intermédiaire. Quelque chose de challengeant, et en même temps qui reste sécurisant pour ton cerveau (qui ADORE sa zone de confort !).
Il faut que tu te dises « Oui pourquoi pas, c’est possible, allons-y ! »
La phrase « intermédiaire »
Pour notre exemple, ça peut être « Je CHOISIS DE CROIRE profondément que j’ai le droit d’être aimé(e) ».
Là on est dans l’action, tu deviens RESPONSABLE de ton bonheur. L’objectif est d’agir en fonction de ce dont tu es capable aujourd’hui, de ce qui est à ta portée. Ca te permet de retrouver ton pouvoir face à ton ancienne croyance.
Pour le deuxième exemple, une phrase intermédiaire pourrait être : « Je suis capable de réussir mes objectifs, c’est faisable pour moi ».
Et fixes-toi des objectifs qui te paraissent atteignables prochainement. Sinon ton cerveau risque de se dire « Olala ça me paraît une montagne, je n’ai plus envie d’y aller ».
Donc au lieu de viser l’ascension du Kilimandjaro direct, tu as peut-être besoin de te fixer l’objectif de grimper la vallée en face de chez toi. Et une fois que tu auras grimpé la vallée, tu pourras viser plus haut 😉
C’est ce qui te permettra de ne pas procrastiner, et rester motivé(e) pour atteindre tes projets de coeur !
Transformer la croyance limitante, en plusieurs croyances positives
Pour notre dernier exemple sur la blessure d’abandon, on pourrait transformer en :
- 1ère phrase : « Je suis soutenu(e) et aimé(e) par mes proches. Je peux compter sur eux. »
Quand on se dit « Les gens finissent toujours par m’abandonner », c’est parce qu’on se concentre sur certains événements qui nous ont traumatisé – comme des parents peu démonstratifs, ou une rupture sentimentale brusque.
Cependant, tu penses ainsi car tu vois les choses avec ton prisme de la réalité, en fonction de ton vécu douloureux sur ce thème précis de l’abandon. Ce n’est PAS la réalité, si on prend de la distance avec les faits.
Alors dans ce cas-là, il est important de te souvenir que tu es entouré(e) de proches qui te soutiennent et sont là pour toi.
- 2ème phrase : « C’est ma responsabilité de prendre en charge ma propre sécurité affective »
Cette phrase permet de sortir du rôle de victime dans lequel on peut être figé(e) depuis l’enfance.
Car il est important à un moment donné en tant qu’adulte de se dire « Certes j’ai été abandonné(e) en tant qu’enfant, mais là aujourd’hui c’est mon objectif de prendre en charge ma propre sécurité affective, pour ne pas attendre que quelqu’un d’autre le fasse à ma place » (et ainsi sortir de la dépendance affective).
- 3ème phrase : « Je suis en sécurité dans mes relations »
Et si tu vis de l’anxiété par exemple car tu manques de sécurité à l’intérieur de toi, si tu as l’impression d’être régulièrement en état d’hypervigilance, dans ce cas je t’invite à faire un travail de création et consolidation de ta propre sécurité intérieure avec un(e) professionnel(le).
Sache que je peux t’aider sur ce beau projet => si ça t’intéresse, tu peux remplir mon questionnaire ICI pour recevoir un audio personnalisé GRATUIT de ma part 🎁
- 4ème phrase : « Le comportement des autres ne vient JAMAIS remettre en cause ma valeur, ni ma LÉGITIMITÉ à être aimé(e) ».
Il faut arriver à un moment donné à se détacher de la réaction de l’autre (ce n’est pas simple bien sûr, mais tout à fait possible avec un travail sur soi… et alors quelle liberté ! ❤️).
Par exemple : « Si quelqu’un décide de rompre avec moi, ça déclenche ma blessure d’abandon et je le vis comme un raz-de-marée émotionnel insurmontable. C’est normal que ce soit douloureux à vivre, MAIS ce n’est pas cette personne qui a CRÉÉ cette blessure, car elle était déjà en moi. Elle l’a simplement réactivée. »
Donc c’est MA responsabilité de prendre en charge ma blessure. Et si cette personne décide de s’éloigner, je ne peux pas la forcer. Et ça ne veut JAMAIS dire que je ne suis pas assez bien pour elle, ni que je n’ai pas le droit à l’amour. 🙏
Transformer ta réalité avec OSE BRILLER
=> Inscris-toi gratuitement à mon programme vidéo OSE BRILLER, pour faire un pas vers ta nouvelle réalité, vers tes projets de coeur :
Et dis-moi en commentaire quelles sont les nouvelles croyances positives que tu as créées pour toi 💞
A très vite belle Etoile ✨
Marie, Coach en Estime de Soi
Les lectrices(eurs) de cet article sur les croyances limitantes ont aussi lu : Je veux lâcher prise mais je n’y arrive pas : mes conseils